PIERRE PALMADE
CATHERINE HIEGEL
Durée : 1h30
Si on aime le jeu, on prend beaucoup de plaisir à observer Catherine Hiegel et Pierre Palmade. Ils sont subtils et audacieux. On est ému. Touché au cœur.
LE FIGAROCatherine Hiegel est exceptionnelle de vérité, de force, de détresse sous l’humour, face à un Pierre Palmade étonnant de rigueur dramatique.
TÉLÉRAMAStéphane, écrivain, déjeune chez Christiane, sa mère, retraitée de la Poste. L’acte qui lance l’échange (ou les hostilités) est à la fois anodin et symbolique : il se lève de table. Et ne veut plus se rasseoir. Il va partir, dit-il, partir et ne plus jamais revenir. Une heure vingt plus tard, il est encore là... Qu’est-ce qui le retient? Christiane le sait: elle est sa mère, il est son fils. Ce lien les unit, les attache, les ligote, les emprisonne, les protège, les rassure, les irrite, et fait d’eux des comparses à vie. Le lien évoque le cordon ombilical, les ancrages familiaux indéfectibles. L’une des qualités de l’auteur est de poser cette question de l’attachement avec la force de la simplicité. L’humour, code de langage coutumier des personnages, contrebalance leur incapacité à communiquer. Il les conduit aussi par instants à oublier le conflit, à laisser vivre entre eux la douceur, la tendresse, l’amour. On peut tous se projeter dans ces relations universelles, reconnaître certains de nos travers, certaines impasses où l’on s’enferme et, qui sait, peut-être, arriver à en sortir.
Avec
Pierre Palmade
Catherine Hiegel
Marie-Christine Danède
Texte
François Bégaudeau
Mise en scène
Panchika Velez
Production
Acte 2 en accord avec le Théâtre Montparnasse et RSC
Décor
Claude Plet
Lumières
Marie-Hélène Pinon
Costumes
Marie Arnaudy
Musiques originales
Bruno Ralle pour Baloo Productions
Assistante à la mise en scène
Mia Koumpan